Une fois de plus, la liste des 23 joueurs retenus pour la prochaine CAN fait polémique au sujet de l’absence de joueurs locaux de champs. Le fait que Gourcuff soit en même temps le sélectionneur national de l’EN A’, qu’il a regroupée à plusieurs reprises, a encore enfoncé le clou lorsqu’il s’est agi de choisir les 23 joueurs pour la CAN 2015.
Depuis l’annonce de cette fameuse liste, la polémique s’est installée, notamment en ce qui concerne l’absence des joueurs issus du championnat local, même si certains voient en Slimani, Soudani, Belkalem, Halliche et Djabou des produits locaux qui, aujourd’hui, ont fait le saut qualitatif pour évoluer à un pallier plus élevé. Entre ceux qui estiment que cette liste est logique et répond à des critères bien déterminés, et ceux qui voient les choses autrement, le débat s’installe.
Seulement, cette situation n’est pas nouvelle puisque lors du dernier Mondial, Vahid Halilhodzic, le prédécesseur de Gourcuff, avait déjà fait l’impasse sur les joueurs de champ locaux, hormis les gardiens Zemmamouche et Si Mohamed qui n’ont pas pris à la moindre minute de jeu. Pour Madjer, les premiers responsables de cette situation ce sont FAF et les clubs d’élite. La première, selon lui, ne s’est jamais occupée du développement du football, surtout en matière de formation, et s’est contentée de gérer la première sélection du pays comme si c’était un club.
Une sélection composée exclusivement de joueurs formés à l’étranger, notamment en France, et surtout évoluant hors frontières. Les seconds, sont également coupables d’avoir abandonné la formation de base qui aurait permis de fournir d’excellents éléments pour la première sélection du pays.
Pour sa part, Ali Bencheïkh, autre ancienne coqueluche de la balle ronde algérienne, pense que 90% des joueurs évoluant en Ligue 1 sont faibles et n’ont pas leur place en sélection. Nourredine Saâdi, le vétéran des entraîneurs algériens, trouve que la liste délivrée par le patron des Verts est logique compte-tenu de la forme actuelle, mais surtout le niveau des joueurs qui, comparés à ceux évoluant dans le championnat local, sont un cran au-dessus.
C’est le même avis que partage Toufik Korichi, DTN, qui pense que le championnat algérien est toujours capable de fournir de bons joueurs, mais ces derniers doivent passer au pallier supérieur en allant dans des clubs professionnels plus sérieux et mieux structurés, vu que les conditions d’évolution et d’entraînement chez nous ne sont pas au top. Korichi défend le principe que ce n’est pas à la FAF de former des joueurs, mais c’est aux clubs qu’incombe cette mission.
La FAF s’est retrouvée souvent dans des situations délicates lorsqu’elle devait assurer sa participation aux différentes compétitions des jeunes au point qu’elle mette en place des académies qui, par la force des choses, est entrain de récolter leurs fruits aujourd’hui.
Le développement du football en Algérie demeure un débat de fond où chacun tente de lancer la patate chaude à l’autre, alors que tout le monde sait que c’est l’affaire de tous et surtout d’une politique réfléchie mise en place par les techniciens et soutenue par les pouvoirs publics qui doivent réorienter leurs aides et finances pour la formation et non pas pour enrichir des joueurs de pacotille et des dirigeants-vautours avides d’affairisme et de pouvoir.
A Salah-Bey
Les éloges: Ramos encense les Algériens de Liga
Sergio Ramos, le défenseur du Real Madrid, a estimé vendredi que la présence des joueurs algériens dans un championnat aussi relevé comme la Liga est un «réel espoir» pour que l’équipe d’Algérie s’illustre davantage à l’avenir. «Des joueurs comme Lacen, Feghouli et Brahimi, sont des atouts de taille pour la sélection algérienne afin de réaliser à l’avenir des résultats encore meilleurs sur le plan international», a-t-il déclaré à l’APS. Il s’est réjoui, en outre, que le championnat espagnol soit bien suivi par le public algérien et n’a pas omis, au passage, de souhaiter «le meilleur» à la sélection algérienne dans ses prochains challenges.
R. S.
FC Porto: Brahimi entre à la 88e, un but, un penalty
Brahimi a répondu en 4 minutes en marquant un but et en provoquant un penalty dans les arrêts de jeu. Le FC Porto menait 2-0 contre Setubal lorsque Brahimi fait son apparition à la 88’. Il mettra à profit ces quelques minutes pour inscrire le troisième but, avant de provoquer l’expulsion du gardien adverse, quatre minutes plus tard, en reprenant encore un ballon repoussé avant de se faire accrocher par le dernier rempart adverse. Il laisse le soin à Danilo de transformer le penalty pour une victoire 4-0 de Porto.
FSV Frankfurt: Le retour gagnant de Aoudia
Absent des terrains pendant un an, Mohamed Amine Aoudia a marqué pour le FSV Frankfurt contre Karlsrhue, 4 minutes après être entré en jeu. Après être entré à la 86e minute contre Heindenheim mardi dernier, il a eu un peu plus de temps de jeu en déplacement à Karlsrhue puisque son entraineur l’a fait entrer dès la 68e alors que son équipe perdait 4-0. 4 minutes plus tard, sur un centre de Engels, il place une tête piquée qui envoie le ballon au fond des filets.
